Journée mondiale de lutte contre la maltraitance des personnes âgées
Le 15 juin aura lieu la 13ème Journée mondiale de lutte contre la maltraitance des personnes âgées.
Si ce n’est pas l’âge en soi qui rend vulnérable, les personnes âgées sont particulièrement à risque d’être maltraitées. La maladie, l’isolement, la dépression, la dépendance, le fait d’être entouré de personnes malveillantes ou d’aidants épuisés sont des situations qui augmentent le risque d’être victime de maltraitance.
Il est difficile d’évaluer l’ampleur des mauvais traitements envers les aînés, nombre de situations étant passées sous silence. Les victimes ont tendance à ne pas parler des situations qu’elles subissent : parce qu’elles n’en ont pas conscience, parce qu’elles ont honte, parce qu’elles sont peur des représailles, ou même par crainte de créer des ennuis aux auteurs de la maltraitance, qui peuvent être des proches qu’elles aiment malgré tout.
Déceler la maltraitance est complexe : les formes de maltraitance varient (violence physique, verbale, financière, négligences, non-respect des droits, etc.), avec des signes plus ou moins visibles selon les situations.
En 2022, en Dordogne :
68 situations présumées de maltraitance envers des adultes vulnérables ont fait l’objet d’un appel à ALMA 24 ou au 3977.
Parmi ces situations :
71 % ont eu lieu à domicile et 29 % en établissement
80 % des victimes étaient des femmes et 20 %, des hommes
42 % des mis en cause faisaient partie de l’entourage familial de la victime et 37 % de l’entourage professionnel (à domicile ou en établissement)
1 appelant sur 3 est la victime elle-même
A domicile, le risque principal était la maltraitance psychologique, suivie de la maltraitance financière
En établissement, les négligences et les maltraitances physiques ont été les plus fréquentes.
La maltraitance est une réalité, osons en parler !