Micro trottoir sur l’âgisme

Le 15 juin marquera, la Journée mondiale de sensibilisation à la maltraitance des personnes âgées

À cette occasion, l’association Cassiopea, à travers son service ALMA 24, a collaboré avec RLP (Radios Libres en Périgord) pour produire un podcast dédié à un thème encore trop peu abordé : l’âgisme. L’objectif est de mettre en lumière les formes de discrimination et de stigmatisation dont sont victimes les personnes âgées.

Pour ce projet, nous sommes allés à la rencontre de Périgourdins âgés de 7 à 96 ans, afin de recueillir leurs représentations, mais aussi leurs préjugés envers ceux qu’on appelle également « les vieux ».

Les personnes âgées sont trop souvent perçues à travers des stéréotypes négatifs, les présentant comme déclinantes ou dépendantes. L’âgisme consiste à exagérer les effets de l’âge sur les capacités cognitives (comme la mémoire ou les réflexes), physiques ou d’adaptation. Cette perception peut conduire à un manque de considération, de bienveillance ou d’affection, voire à des relations déséquilibrées où les aidants, qu’ils soient proches ou professionnels, exercent un contrôle excessif.

L’âgisme peut ainsi être un terreau fertile à diverses formes de maltraitance, de négligence ou d’abus.

Le podcast, construit à partir d’un micro-trottoir, révèle que si les personnes âgées sont généralement perçues de manière positive — en particulier lorsqu’il s’agit de proches — des préjugés persistent. Et ces stéréotypes ne sont pas sans conséquences : ils peuvent affecter le moral, l’estime de soi, l’isolement des aînés, et influencer leur manière d’entrer (ou non) en relation avec les autres.

Image Podcast

ALMA 24, pour briser le silence

ALMA 24 propose une écoute anonyme, confidentielle, neutre et sans jugement aux personnes victimes ou témoins de maltraitance envers les adultes vulnérables.

ALMA 24 a également un rôle de sensibilisation à la maltraitance envers les adultes vulnérables, par des actions de communication auprès du grand public et de formation auprès des professionnels.

Victimes ou témoins, composez le 05 53 53 39 77

La maltraitance est une réalité, osons en parler !

« Retour